Gustave Caillebotte
Supplément hors-série "Le Figaro"
(octobre 2024).
L'impressionnisme suscita dès ses débuts les réactions
outrées et ironiques d'une grande partie de la presse.
Gustave Caillebotte fut la bête noire des journalistes.
Et pourtant, c'est lui qui a su rendre la vie moderne
en peinture.

Caillebotte : l'Instant Impressionniste
Exposition événement au Musée d'Orsay
Caillebotte est le grand oublié de la bande des
impressionnistes,
celui sans lequel, pourtant, ils n’auraient pas persévéré
dans
l’organisation des expositions indépendantes qui les firent
passer à la
postérité, et sans lequel ils ne figureraient
pas en si bonne place dans les
musées. La virulente presse
(les critiques) de l’époque lui reprocha sa peinture
« photographique » et ses cadrages incongrus :
nous en
apprécions aujourd’hui l’originalité
dans "les raboteurs de parquet",
la "rue de
Paris, temps de pluie", "les Périssoires".
A l’occasion de la splendide
rétrospective du musée d’Orsay,
« Caillebotte, peindre les hommes ».

De gauche à droite : Marie Caillebotte, cousine, Madame Charles Caillebotte, tante,
madame veuve Hue, amie de madame Caillebotte, madame Martial Caillebotte, mère.
Gustave Caillebotte : portraits à la campagne, huile sur toile, 1876
Musée d'Art et d'Histoire Baron-Gérard, Bayeux
Le Casin à Yerres.

Gustave Caillebotte : les jardiniers, huile sur toile, 1876
Collection Privée
La nature passionne le peintre, il avait une âme de jardinier cultivée avec
son ami de toujours Monet. Ici, le jardin "Caillebotte" à Yerres.

Gustave Caillebotte : baigneurs, bords de l'Yerres, huile sur toile, 1877
Musée d'Orsay
On remarque un oeil précis et original de peindre, pas reconnu à son époque.

Gustave Caillebotte : périssoires sur l'Yerres, huile sur toile, 1877
Milwaukee Art Museum.
L'autre passion de Gustave Caillebotte a été la navigation.