Centre-ville Concy
Le lavoir sur l'Yerres et les Bains Publics.
Vers 1900
On accédait au lavoir (à gauche) par le pont rudimentaire menant au centre
du village. On aperçoit l'église Saint-Honest à travers les arbres, c'est l'hiver.
Vers 1900
Le premier lavoir à cet emplacement fut construit en 1825.
Il fut agrandi et modifié à plusieurs reprises. Le 18 février 1849,
le conseil municipal envisagea la possibilités de créer des
"Bains Publics" à Yerres. Ce fut de nouveau à l'ordre du jour en 1856,
décision prise en 1857 et travaux terminés en novembre 1860.
Les bains publics se trouvaient au dessus du lavoir.
Vers 1920 (source Archives de l'Essonne)
On pêche et on canote.
Vers 1900
Au début du XXème siècle, les femmes venaient laver le linge à la rivière.
C'était un lieu de rencontre convivial. Les hommes se rencontraient
au café et les femmes au lavoir. On y échangeait les derniers potins.
Seule une partie du lavoir est visible maintenant, démolition pour laisser
sa place au CEC vers 1968, puis vers 2015, le CEC démoli fut ouvert
la Médiathèque Danielle Blanu, rue Marc Sangnier.
Le pont sur l'Yerres permettait de relier le quartier de Concy au centre ville.
A droite le quartier Concy en direction de Montgeron, à gauche le centre ville
de Yerres. Un nouveau pont plus résistant est en place depuis plus de 50 ans.
Il n'existait que ce pont pour relier le nord au sud du village. Il fallait le
consolider et le reconstruire sans cesse. : sous Louis XV, sous Louis XVI,
l'Empire, Louis XVIII, Louis Philippe etc..
Vers 1900
L'environnement n'était que verdure. La résidence "Les Jardins de Concy"
a été construite à droite du pont dans les années 70. La maison qu'on
aperçoit derrière le pont existe toujours.
Vers 1920
Verdure, verdure, verdure : tout était verdure.
Un environnement romantique à souhait bien avant la construction du CEC.
Photo de la collection familiale de Paul Jeunet. Ne pas reproduire sans autorisation.
L'Yerres est le paradis des pêcheurs. Cette perspective, vue du pont, à l'époque
où la rivière était propre n'est vraiment pas courante. Le toit du lavoir municipal
est en très mauvais état.
Extrait : "Le Journal" du 10 janvier 1913
La sécurité de ce genre d'équipement
était limite. Mesdames Perrin, Vanteau
et Dagé l'ont échappé belle, en janvier
l'eau ne doit pas être très chaude.
Vers 1950-60
L'activité de "lavoir" avait dû cesser.
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